
« Et puis, tout à coup, nous nous sommes retrouvés coincés à travers le mur d'une cellule de prison. »
En octobre dernier, notre collègue Guy a fêté ses trente ans chez SKP. Un homme qui a côtoyé de près presque tous les départements de notre entreprise familiale, et à qui l’on a peut-être involontairement attribué le titre officieux de « solutionneur de problèmes ». Autrement dit, un homme aux multiples expériences (et donc aussi aux nombreuses anecdotes) !
Au départ, ils voulaient embaucher Guy comme vendeur, mais il a catégoriquement refusé.
« Je voulais faire quelque chose de mes mains. J’ai commencé comme technicien et, au bout de six mois, j’ai pu tenter ma chance comme responsable d’entrepôt, tout en exerçant un emploi extérieur comme dépanneur. »
« Quelques années plus tard, je me suis fait prendre (rires). Je ne voulais pas me contenter de reprendre le catalogue existant : j’ai créé une nouvelle brochure publicitaire. J’ai fait tout cela en dehors du travail, et ce pendant douze ans. Simplement parce que j’aimais ça. »
Sur le lieu de travail, nous connaissons Guy comme l’homme des blagues – il s’est un jour fait passer pour un animateur radio et a fait croire à un client qu’il avait gagné un réfrigérateur gratuit – mais aussi comme un résolveur de problèmes hors pair.
Ses souvenirs les plus marquants ?
« En 2000, nous avons reçu une commande colossale pour l’un de nos clients. Cinq camions sont arrivés de toutes parts, remplis à ras bord de matériaux lourds. Du petit matin jusqu’à tard le soir, nous étions occupés à décharger, trier, remballer et enfin expédier la marchandise chez le client. »
Et puis, il y a eu notre grande aventure dans une prison en Flandre (rires). Comme un détenu s’évadait régulièrement – même par hélicoptère –, l’administration pénitentiaire, mais aussi les responsables politiques, étaient naturellement en quête d’une solution rapide à leur problème. Par la presse, nous avons appris qu’un prestataire avait été désigné pour trouver cette solution, et il s’est avéré que c’était nous. Et soudain, il a fallu aller très vite, car une nouvelle tentative d’assouplissement (ou de transfert ?) avait échoué.
Nous avions proposé de tendre de lourds câbles d’acier sur un réseau de poteaux ancrés dans le sol. Cependant, certains de ces câbles devaient aussi être fixés dans plusieurs murs. La direction nous avait assuré que les murs seraient suffisamment épais et solides. Il est vite devenu évident que ce n’était pas le cas : dès que nous avons commencé à forer, nous avons presque immédiatement traversé le mur… et soudain, nous avons vu un prisonnier nous faire signe. Il a dû trouver un autre endroit où loger quelque temps (rires).
Finalement, tout a été réglé rapidement – en un temps record de trois semaines – et il n’y a plus eu de tentatives d’évasion.