Anecdotes mémorables Pascale & Guy

Cinquante ans d’activité, c’est bien sûr plus qu’une multitude d’histoires. Nous avons demandé à Guy, « solutionneur de problèmes », et à Pascale, responsable de la comptabilité et des ressources humaines, quels étaient leurs souvenirs préférés au travail.

"Pendant les moments difficiles, mes collègues ont été là pour moi."

50 ans de SKP, c’est partager beaucoup d’amour, mais aussi un peu de souffrance de temps en temps. Pour Pascale, responsable de la comptabilité et des RH, cette dernière est malheureusement devenue soudainement réalité. Mais dans de tels moments, notre caractère familial prend vraiment le dessus.

Il y a 17 ans, j’ai intégré SKP comme comptable. Malgré le fait que nous travaillions dans un secteur où les matériaux sont très durs, j’ai rejoint un environnement de travail où règnent bienveillance et solidarité. On parle souvent d’une ambiance familiale, mais j’ai la chance de pouvoir la vivre au quotidien.

Malheureusement, Pascale a elle aussi dû vivre cette réalité à cause d’un événement très malheureux. Il y a un peu plus de huit ans, je me suis réveillé en sursaut avec une perte auditive totale d’un côté. J’ai dû me rendre directement à l’hôpital et même être placé dans un caisson hyperbare.

Ce fut une période difficile, mais à ce moment-là, mes collègues étaient là pour moi. Ils ont tous fait un effort supplémentaire pour suivre mon travail pendant mes nombreuses visites à l’hôpital, afin que je puisse reprendre sans problème. Une famille ferait la même chose.

J’essaie encore de témoigner ma gratitude chaque jour. Le fait de pouvoir organiser des activités ludiques pour mes collègues des RH m’aide beaucoup (rires). Mes moments préférés ensemble ? Trop nombreux pour les citer tous ! Des barbecues et dîners conviviaux dans le quartier aux excursions à Rock Werchter, voire en Suède, je me souviens sans aucun doute de nombreux et merveilleux moments passés avec toute l’équipe de SKP.

« Et puis, tout à coup, nous nous sommes retrouvés coincés à travers le mur d'une cellule de prison. »

En octobre dernier, notre collègue Guy a fêté ses trente ans chez SKP. Un homme qui a côtoyé de près presque tous les départements de notre entreprise familiale, et à qui l’on a peut-être involontairement attribué le titre officieux de « solutionneur de problèmes ». Autrement dit, un homme aux multiples expériences (et donc aussi aux nombreuses anecdotes) !

Au départ, ils voulaient embaucher Guy comme vendeur, mais il a catégoriquement refusé.
« Je voulais faire quelque chose de mes mains. J’ai commencé comme technicien et, au bout de six mois, j’ai pu tenter ma chance comme responsable d’entrepôt, tout en exerçant un emploi extérieur comme dépanneur. »

« Quelques années plus tard, je me suis fait prendre (rires). Je ne voulais pas me contenter de reprendre le catalogue existant : j’ai créé une nouvelle brochure publicitaire. J’ai fait tout cela en dehors du travail, et ce pendant douze ans. Simplement parce que j’aimais ça. »

Sur le lieu de travail, nous connaissons Guy comme l’homme des blagues – il s’est un jour fait passer pour un animateur radio et a fait croire à un client qu’il avait gagné un réfrigérateur gratuit – mais aussi comme un résolveur de problèmes hors pair.

Ses souvenirs les plus marquants ?
« En 2000, nous avons reçu une commande colossale pour l’un de nos clients. Cinq camions sont arrivés de toutes parts, remplis à ras bord de matériaux lourds. Du petit matin jusqu’à tard le soir, nous étions occupés à décharger, trier, remballer et enfin expédier la marchandise chez le client. »

Et puis, il y a eu notre grande aventure dans une prison en Flandre (rires). Comme un détenu s’évadait régulièrement – même par hélicoptère –, l’administration pénitentiaire, mais aussi les responsables politiques, étaient naturellement en quête d’une solution rapide à leur problème. Par la presse, nous avons appris qu’un prestataire avait été désigné pour trouver cette solution, et il s’est avéré que c’était nous. Et soudain, il a fallu aller très vite, car une nouvelle tentative d’assouplissement (ou de transfert ?) avait échoué.

Nous avions proposé de tendre de lourds câbles d’acier sur un réseau de poteaux ancrés dans le sol. Cependant, certains de ces câbles devaient aussi être fixés dans plusieurs murs. La direction nous avait assuré que les murs seraient suffisamment épais et solides. Il est vite devenu évident que ce n’était pas le cas : dès que nous avons commencé à forer, nous avons presque immédiatement traversé le mur… et soudain, nous avons vu un prisonnier nous faire signe. Il a dû trouver un autre endroit où loger quelque temps (rires).
Finalement, tout a été réglé rapidement – en un temps record de trois semaines – et il n’y a plus eu de tentatives d’évasion.